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« Si j’avais acheté mon tracteur neuf, il ne serait pas remboursé à ma retraite ! »

Arnaud Lacaisse a beaucoup d'outils en Cuma, comme le déchaumeur, qui lui revient 7 fois moins cher par an que s'il en était propriétaire.

(Série « Matériel, charges, prix… Les agris parlent machinisme », 7/10). Témoignage d'Arnaud Lacaisse, 47 ans, installé depuis 26 ans à La Rue-Saint-Pierre (76), à la tête d’une exploitation en polyculture de 114 hectares.

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« Je possède plusieurs tracteurs John Deere, un 8200, un 6150, un 6125 et un 6210 fixe sur la mélangeuse Triolet. J’ai aussi un Claas Axion 850 en location. Si j’avais voulu l’acheter neuf, je n’aurais pas fini de le rembourser à la retraite ! J’ai aussi une moissonneuse John Deere 2258, deux Manitou 841 (avec outils de manutention et d’élevage) et un automoteur John Deere 5430.

J’ai beaucoup d’outils en Cuma comme le déchaumeur (Kockerling 6 m), les semoirs (Kuhn Venta et Horsch Pronto), les tonnes (Pichon et Agrimat). Le matériel de fenaison est aussi en Cuma, les faucheuses Krone, la faneuse Kuhn, l’andaineur Krone.

« Plus il y a d'adhérents, moins c'est cher »

Le matériel devient de plus en plus cher, les coûts en Cuma sont plus avantageux. Le déchaumeur me revient à 1 000 € par an, sept fois moins cher que si j’en étais propriétaire. Il faut regarder selon les outils, plus il y a d’adhérents, moins c’est cher. J’ai recours à une ETA pour l’ensilage et pour l’arrachage du lin. Par contre, pour retourner et enrouler le lin, j’ai mes propres machines une retourneuse et un enrouleur automoteur Dhondt.

Le matériel et le GNR représentent au moins 37 % des charges. Cela a beaucoup grimpé depuis mon installation. Il y a une grosse augmentation, rien que sur le carburant et aussi sur les coûts du matériel ».

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